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  • Les pays africains augmentent leurs Contributions au Fonds mondial

    • Le 22/09/2016
    GENÈVE - Les pays africains ont renforcé leurs investissements dans le Fonds mondial, tandis que les partenaires de la santé internationale cherchent à mobiliser toutes les sources de financement pour en finir avec les épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme, et mettre en place des systèmes résistants et pérennes pour la santé.
    L'Afrique du Sud, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Kenya, la Namibie, le Nigeria, le Sénégal, le Togo et Zimbabwe ont chacun apporté une contribution à la cinquième reconstitution des ressources du Fonds mondial que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a accueillie à Montréal, les 16 et 17 septembre. Globalement, la conférence a reçu des promesses de dons d'une valeur de plus de 12,9 milliards de dollars de la part de partenaires du monde entier.
    Les promesses faites par les pays africains au Fonds mondial s'inscrivent dans la logique d'une hausse nettement plus importante des investissements nationaux qu'ils réalisent dans la santé - soit 10,9 milliards de dollars US engagés pour la période 2015/2017. C'est la première fois que le financement national alloué à la santé en Afrique dépasse le financement extérieur.
    Les promesses de dons en faveur du Fonds mondial témoignent d'un engagement qui va au-delà de chaque pays en particulier et relèvent d'une approche mondiale visant à en finir avec les épidémies.
    Au moment d'annoncer la toute première contribution de son pays au Fonds mondial, un million de dollars US, le Président du Togo Faure Gnassingbé a indiqué que son pays allait assumer sa part de responsabilité dans le combat mené contre les épidémies, afin d'en finir pour de bon avec elles.
    « Dans un monde interconnecté et interdépendant, les maladies ne connaissent aucune frontière », a déclaré le Président du Sénégal Macky Sall, avant d'ajouter « Il faut un nouvel élan pour continuer à soutenir les pays touchés par les maladies. Ces pays doivent également investir davantage dans le secteur de la santé afin que nous puissions en finir avec ces maladies pour de bon. »
    Le Président Alassane Ouattara de Côte d'Ivoire a, lui aussi, promis un million de dollars US au Fonds mondial et a évoqué l'importance d'un centrage des investissements dans des programmes qui visent tout particulièrement corriger les répercussions que les femmes et les filles subissent de façon disproportionnées.
    En annonçant une promesse de 5 millions de dollars US juste avant la Conférence de reconstitution des ressources, le Président Uhuru Kenyatta du Kenya a déclaré que son pays apportait une contribution financière en signe de solidarité et de responsabilité partagée dans le combat mené contre les maladies.
    « Ces fonds, qui seront investis dans la prévention et le traitement des maladies et dans la mise en place de systèmes de santé, sauveront des vies et donneront naissance à des communautés prospères et plus ouvertes sur le monde », a précisé le Président Kenyatta.
    Pour Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial, l'augmentation des investissements dans la santé de la part des pays africains contribue à donner un formidable élan à la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, qui comptent parmi les maladies les plus dévastatrices en Afrique.
    « Les dirigeants africains ont fait de l'investissement dans la santé une de leurs priorités premières », a déclaré M. Dybul. « Ce sont des partenaires solides du mouvement international qui est résolu à étendre à chaque personne l'accès aux services de santé sans que quiconque soit laissé de côté. »
    La Conférence de reconstitution des ressources a permis de lever près d'un milliard de dollars de plus que la précédente, en 2013, et a compté sur la participation de dirigeants de pays du monde entier, dont les chefs d'État du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et du Togo, ou encore les premiers ministres du Mali et de la Guinée.
    La somme récoltée permettra de sauver 8 millions de vies, de prévenir 300 millions de nouvelles infections et de contribuer à la mise en place de systèmes résistants et pérennes pour la santé. Pourtant, cette conférence ne marque que le début d'un cycle de reconstitution des ressources de trois ans et le Fonds mondial s'attèlera activement à obtenir d'autres contributions dans les mois et les années à venir, en s'appuyant sur le plaidoyer dynamique de la société civile et de partenaires du monde entier.

  • Les besoins en planification familiale chez les adolescent(e)s du Togo

    • Le 11/09/2016

    Au Togo comme dans le monde entier, les jeunes font pourtant partie des groupes les plus à risque en termes de non-satisfaction des besoins en planification familiale.Ils sont sexuellement actifs et souhaitent éviter les grossesses, mais n’utilisent pas de moyens modernes de contraception. La situation reste alarmante au Togo quant- à ce qui concerne la SSR/PF en faveur des adolescents et jeunes.

    JMP 2016 : Les adolescentes au centre des préoccupations

    • Le 08/07/2016

    Le 11 juillet de chaque année est célébré la Journée mondiale de la population. Cette année les adolescents sont au centre des préoccupations. Selon les statistiques, le nombre de filles ayant déclaré avoir été mariées à 18 ans en 2015 dans le monde est estimé à plus de 79 millions dont 8 millions en Afrique occidentale et centrale.

    Au Togo, la situation des adolescents en matière de la SSR est inquiétante.

    a) Sur les grossesses, 17% de adolescentes (15 à 19 ans) ont déjà donné naissance ou sont enceintes où on note que deux fois plus d’adolescentes en milieu rural sont mères que leurs pairs en milieu urbain) avec des taux élevés dans les régions de la Région Centrale (presqu’une adolescente sur quatre), Kara,  Plateaux (une adolescente sur cinq) et maritime ;

    b) Pour la prévalence contraceptive, l’utilisation des méthodes modernes de contraception demeure faible, surtout chez les adolescentes et jeunes femmes plus particulièrement dans les régions des Plateaux 19 %  et 25% dans la Kara et maritime.  En plus des faibles taux de prévalence contraceptive, les adolescentes et jeunes femmes ont des forts besoins de planification Familiale (PF) non-satisfaits à savoir  42,6 % d’adolescentes mariées ont un besoin non-satisfait pour la PF et 39,5% pour les jeunes femmes mariées ;

    c) Pour les violences basées sur le genre, on note que  5,5% de filles de 9 à 18 ans sont victimes de violence sexuelle, plus de 40% des adolescentes et jeunes femmes,  ont subie des violences physiques au foyer (42,1% des adolescentes et 41,7% des jeunes femmes), et 9 sur dix adolescentes et jeunes femmes ont subie des violences psycho-morales au foyer (89,5% des adolescentes et 89,9% des jeunes femmes) ;

    d)) faible accès au service de santé où seulement 14,6% avaient déclaré avoir visité un centre de santé au cours des six derniers mois en 2014. Seulement 2,2% des jeunes s’y étaient rendus pour obtenir une offre de contraception et moins d’1% étaient venus se faire traiter pour IST ; 

    e) Rapport sexuel sans préservatifs. Dans l’une étude de 2014, 56,8% (399/702) de jeunes filles et garçons sexuellement actifs, ont déclaré  avoir déjà eu des rapports sexuels non protégés au cours de leur vie, la principale raison invoquée étant la confiance en leur partenaire (41,6%), la fidélité au sein du couple (17,3%) et la réduction du plaisir (6,5%) ;

     f) Pratique d’une IVG. L’étude a révélé que 15,5% (42/255) jeunes garçons et filles ayant déjà été enceintes ou auteurs de grossesses, ont déclaré avoir déjà pratiqué ou encouragé leur partenaire à réaliser une interruption volontaire de grossesse. Les principales raisons pour lesquelles les jeunes filles décidaient de recourir à une IVG étaient la peur d’être renvoyée de l’école (100%), le désistement du partenaire (66,7%) et la peur d’assumer un enfant (61,1%). 

     

    Face à ces situations, CILSIDA, en marge de cette journée mondiale de la population où les adolescents sont à l'honneur, initie des activités de sensibilisations et des offres de services SSR/PF à tous les adolescents de la zone portuaire.

  • Le virus Zika

    • Le 16/02/2016

    Le virus Zika est propagé par les moustiques noirs (Aedes aegypti ou Aedes albopictus) avec des bandes de points blancs qui ressemblent à des bandes blanches. Leurs pattes sont également rayées. Ces mêmes moustiques peuvent être porteurs de la dengue, du chikungunya et de la fièvre jaune. Ces moustiques piquent généralement au cours de la journée, surtout en début de matinée et en fin d’après-midi. Lorsque le virus Zika apparaît dans une zone pour la première fois, il peut se propager très rapidement.

    Le virus Zika provoque des douleurs, de la fièvre, et une éruption cutanée sur le corps, généralement pour quelques jours seulement. Beaucoup de gens ne développent aucun signe. Il peut être difficile de savoir de quel virus une personne est porteuse si Zika, la dengue et le chikungunya sont tous présents dans la même région. Zika peut être très dangereux pour les femmes enceintes; il cause des dégâts irréversibles sur le bébé.

    Le virus Zika et la grossesse

    Zika peut être dangereux pour un bébé en croissance dans l’utérus. Au Brésil, suite à une épidémie de Zika, certains bébés sont nés avec une maladie grave appelée microcéphalie, c’est-à-dire que la tête du bébé est trop petite. Les bébés atteints de microcéphalie peuvent mourir à la naissance ou peuvent vivre de nombreuses années mais avec des problèmes de développement physique et mental. Pour cette raison, toutes les femmes et en particulier les femmes qui pourraient être enceintes doivent à tout prix éviter les piqûres de moustiques en se couvrant avec des vêtements appropriés, en utilisant des répulsifs, et en utilisant des moustiquaires à la maison.

    Si Zika a atteint votre communauté et que vous désirez démarrer une grossesse, le mieux est d’attendre pour éviter les risques. N’hésitez pas à utiliser des moyens de contraception accessibles à toutes les femmes, ce qui est un moyen important de limiter les dommages causés par le virus Zika.

    Les signes du virus Zika

    • Fièvre, éruptions cutanées, douleurs articulaires, yeux irrités ou rouges («oeil rose» ou conjonctivite) sont les signes les plus communs.
    • Douleurs musculaires et maux de tête peuvent aussi être des signes.


    Le virus Zika est généralement bénin et ne dure que quelques jours voire 1 semaine. Habituellement, une personne atteinte du virus Zika n’est pas assez malade pour avoir besoin d’aller à l’hôpital.

    Le paludisme, la dengue, le chikungunya et d’autres maladies peuvent avoir des signes semblables à Zika. En ce qui concerne le paludisme, les tests peuvent prendre du temps, coûteux et difficiles à trouver. Les responsables de la santé dans votre région devraient avoir des informations indiquant si une ou plusieurs de ces maladies sont présentes dans votre localité et si les tests sont disponibles.

    ONU-Habitat et ONUSIDA JMS 2015

    • Le 04/12/2015

    ONU-Habitat et ONUSIDA appellent à des efforts renouvelés pour s’attaquer au VIH dans les zones urbaines

    NAIROBI/GENÈVE, 18 septembre 2015—Un nouveau rapport d’ONU-Habitat et de l’ONUSIDA appelle instamment les villes à en faire davantage pour agir contre les épidémies de VIH dans les zones urbaines. Le rapport souligne que les villes et les zones urbaines sont particulièrement affectées par le VIH, les 200 villes les plus touchées par l’épidémie représentant, selon les estimations, plus d’un quart de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH autour du monde.

    Le rapport, intitulé Ending the urban AIDS epidemic [Mettre fin à l’épidémie urbaine de sida], a été lancé à Nairobi (Kenya) par le Directeur exécutif d’ONU-Habitat, Joan Clos, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. Il révèle que dans de nombreux pays, des villes à forte croissance abritent plus de la moitié de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH, et que beaucoup d’entre elles sont confrontées à des défis s’agissant d’assurer l’accès aux services de lutte contre le VIH.

    « Bien que les villes disposent souvent de ressources, de systèmes de santé viables et des capacité nécessaires pour l’innovation et la prestation de services, elles peinent parfois à concevoir et à mettre en œuvre des ripostes au sida qui soient ciblées, efficaces et fondées sur les droits, laissant souvent de côté les populations les plus vulnérables et les plus marginalisées, » a déclaré M. Clos. « Les villes occupent une position centrale pour ce qui est de conduire à un changement de paradigme dans la riposte au sida – une action concertée vers une responsabilité partagée entre les autorités nationales et municipales et les organisation à assise communautaire à l’appui d’un leadership local et de données factuelles locales pour transformer les déterminants sociaux, politiques et économiques du risque et de la vulnérabilité liés au VIH. »

    Le rapport souligne que les dirigeants municipaux ont une occasion unique de s’emparer du dynamisme, du pouvoir d’innovation et de transformation de la riposte au sida non seulement pour élargir les services de lutte contre le VIH dans les villes mais également pour s’attaquer à d’autres enjeux urbains, notamment l’exclusion sociale, les inégalités et la pauvreté extrême.

    « Les villes peuvent diriger le changement, » a déclaré M. Sidibé. « En tant que centres pour l’innovation, les villes peuvent faciliter de larges partenariats et utiliser leurs vastes ressources pour fournir une riposte inclusive et efficace au VIH, fondée sur des preuves concrètes et reposant sur les droits humains – afin de ne laisser personne de côté. »

    Dans près de la moitié (94) des 200 villes les plus affectées, le VIH se transmet principalement par le biais de rapports hétérosexuels non protégés. Dans les 106 villes restantes, le commerce du sexe, les rapports sexuels non protégés entre hommes et la consommation de drogues injectables sont les principaux moteurs des épidémies. Dans la région Asie-Pacifique, on estime qu’environ 25% de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH résident dans 31 villes importantes, alors qu’en Europe occidentale et centrale, quelque 60% de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH résident dans une vingtaine de villes.

    Selon le nouveau rapport, les données de 30 pays qui ont mené des enquêtes démographiques auprès des ménages représentatives sur le plan national montrent que la prévalence du VIH parmi les personnes de 15 à 49 ans vivant dans des zones urbaines est plus élevée que parmi les personnes vivant dans des zones rurales dans la plupart des pays.

    Même dans les pays qui sont encore à prédominance rurale, les villes abritent souvent des nombres disproportionnés de personnes vivant avec le VIH. Par exemple, les zones urbaines ne représentent que 18% de la population de l’Éthiopie mais près de 60% des personnes vivant avec le VIH au niveau national.

    Le rapport souligne la nécessité pour les villes de renouveler leurs efforts en faveur d’une approche de la santé urbaine qui serve l’évolution des besoins des villes et des personnes qui y vivent et y travaillent. Il ajoute que ces mesures permettraient d’atteindre les objectifs d’accélération de l’ONUSIDA pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé mondiale d’ici à 2030.

    L’approche d’accélération de l’ONUSIDA demande d’intensifier et de cibler rapidement la mise en œuvre et la prestation de services de prévention et de traitement du VIH ayant fait leurs preuves, à fort impact : une approche qui mise de plus en plus sur le leadership urbain.

    Plusieurs pays ont introduit une législation, des politiques nationales ou des stratégies spécifiques pour répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus. Toutefois, de nombreux pays sont toujours à la traîne lorsqu’il s’agit de consacrer des ressources suffisantes et de mettre en œuvre des programmes de lutte contre le VIH qui soient inclusifs et axés sur les villes.

    ONU-Habitat

    ONU-Habitat occupe une position unique pour promouvoir le développement urbain et la planification et l’établissement d’un meilleur avenir urbain pour les générations futures. Ce projet essentiel apporte son soutien à la croissance économique et au développement social et réduit la pauvreté et les inégalités. Les priorités d’ONU-Habitat sont ciblées sur sept domaines : législation, foncier et gouvernance urbaine, planification et aménagement urbains, économie urbaine, services urbains de base, logement et réhabilitation des bidonvilles, réduction des risques et réhabilitation, recherche urbaine et développement des capacités. Pour en savoir plus, consultez le site unhabitat.org et suivez-nous sur Facebook et Twitter.

    ONUSIDA

    Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter et Instagram.

  • JMS 2015

    • Le 01/12/2015

    A cette 28è journée mondiale de lutte contre le SIDA, CILSIDA aimerait remercier tous les partenaires tant techniques que financiers qui ne ménagent aucun effort pour bouster hors de ce monde le VIH-Sida. Au Togo, cette année nous instons sur l'élimination du VIH de la transmission de la mère à l'Enfant. Nous recommandons toute personne de garder vigilence vis - à - vis du VIH -Sida qui malgré les efforts continuent de faire des victimes. Gardons espoir que d'ici peu ce virus ne sera qu'un souvenir pour le monde entier. Et pour les jeunes, l'avenir vous appartient, prenez soin de vous et éviter au maximum ce virus pour assurer ce bel avenir.

    Bonne journée mondiale de lutte contre le Sida à tous.

    Cordialement

    La direction du CILSIDA