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Articles de cilsida

    • Antoine ZEKPA
    • Directeur Exécutif
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  • COVID-19

    Covid19

    Covid19 a

    Banderole cilsida

     

    Qu’est-ce qu’un coronavirus ?

    Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l’homme et chez l’animal. On sait que, chez l’être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).

    Qu’est-ce que la COVID-19 ?

    La COVID-19 est la maladie infectieuse causée par le dernier coronavirus qui a été découvert. Ce nouveau virus et cette maladie étaient inconnus avant l’apparition de la flambée à Wuhan (Chine) en décembre 2019. 

    Quels sont les symptômes de la COVID-19 ?

    Les symptômes les plus courants de la COVID-19 sont la fièvre, la fatigue et une toux sèche. Certains patients présentent des douleurs, une congestion nasale, un écoulement nasal, des maux de gorge ou une diarrhée. Ces symptômes sont généralement bénins et apparaissent de manière progressive. Certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. La plupart (environ 80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Environ une personne sur six contractant la maladie présente des symptômes plus graves, notamment une dyspnée. Les personnes âgées et celles qui ont d’autres problèmes de santé (hypertension artérielle, problèmes cardiaques ou diabète) ont plus de risques de présenter des symptômes graves. Toute personne qui a de la fièvre, qui tousse et qui a des difficultés à respirer doit consulter un médecin. 

    Comment la COVID-19 se propage-t-elle ?

    Le nouveau coronavirus est un virus respiratoire qui se propage principalement par contact avec une personne infectée par le biais de gouttelettes respiratoires produites lorsqu’une personne tousse ou éternue, par exemple, ou par des gouttelettes de salive ou des sécrétions nasales. Il est important que chacun observe de bonnes règles d’hygiène respiratoire. Se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement, et jeter le mouchoir immédiatement après dans une poubelle fermée. Il est également très important de se laver les mains régulièrement avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

    Le nouveau coronavirus se propage-t-il par l’intermédiaire des aérosols ?

    Lorsque les gens souhaitent comprendre comment se protéger contre les maladies respiratoires, ils se posent souvent des questions sur les aérosols. Quand une personne tousse ou éternue, de grosses gouttelettes peuvent être projetées dans l’air. Toutefois, ces dernières ne restent pas longtemps en suspension dans l’air : elles tombent. Certaines interventions médicales, comme l’intubation, peuvent également libérer de petites gouttelettes dans l’air. Les grosses gouttelettes tombent rapidement, tandis que les petites gouttelettes tombent plus lentement.

    Pour le MERS-CoV, nous disposons d’informations sur la contamination de l’air ambiant, ainsi que sur la détection de l’ARN viral (mais pas du virus vivant) dans les systèmes de filtration de l’air. Cependant, pour le nouveau coronavirus, nous n’avons pas encore pu examiner les données pertinentes, ni déterminer comment la transmission a été évaluée.

    Peut-on contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui ne présente aucun symptôme ?

    La maladie se propage principalement par les gouttelettes respiratoires expulsées par les personnes qui toussent. Le risque de contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui ne présente aucun symptôme est très faible. Cependant, beaucoup de personnes atteintes ne présentent que des symptômes discrets. C’est particulièrement vrai aux premiers stades de la maladie. Il est donc possible de contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui n’a, par exemple, qu’une toux légère mais qui ne se sent pas malade. L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur le délai de transmission de la COVID-19 et elle continuera à communiquer des résultats actualisés.

    Puis-je contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne malade ?

    Le risque de contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne infectée paraît faible. Les premières investigations semblent indiquer que le virus peut être présent dans les matières fécales dans certains cas, mais la flambée ne se propage pas principalement par cette voie. L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur la manière dont la COVID-19 se propage et elle continuera à communiquer les nouveaux résultats. Cependant, comme le risque existe, c’est une raison supplémentaire de se laver les mains régulièrement, après être allé aux toilettes et avant de manger. 

    Comment puis-je me protéger et éviter que la maladie ne se propage ?

    Mesures de protection pour tous

    Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l’OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales. Des cas de COVID-19 se sont produits dans de nombreux pays et plusieurs pays ont été touchés par des flambées. En Chine et dans certains autres pays, les autorités sont parvenues à ralentir ou à enrayer la progression de la flambée. Toutefois, l’évolution de la situation est imprévisible et vous devez donc vous tenir régulièrement informé.

    Vous pouvez réduire le risque d’être infecté ou de propager la COVID-19 en prenant quelques précautions simples :

    • Se laver fréquemment et soigneusement les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

    Pourquoi ? Se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon tue le virus s’il est présent sur vos mains.

    • Maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes qui toussent ou qui éternuent.

    Pourquoi ? Lorsqu’une personne tousse ou éternue, elle projette de petites gouttelettes qui peuvent contenir le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez inhaler ces gouttelettes et donc le virus responsable de la COVID-19 si la personne qui tousse en est porteuse.

    • Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.

    Pourquoi ? Les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, le virus peut pénétrer dans votre organisme et vous pouvez tomber malade.

    • Veillez à respecter les règles d’hygiène respiratoire et à ce que les personnes autour de vous en fassent autant. En cas de toux ou d’éternuement, il faut se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude, ou avec un mouchoir et jeter le mouchoir immédiatement après.

    Pourquoi ? Les gouttelettes respiratoires propagent des virus. En respectant les règles d’hygiène respiratoire, vous protégez les personnes autour de vous de virus tels que ceux responsables du rhume, de la grippe ou de la COVID-19.

    • Si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous. En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consultez un médecin après l’avoir appelé. Suivez les instructions des autorités sanitaires locales.

    Pourquoi ? Ce sont les autorités nationales et locales qui disposent des informations les plus récentes sur la situation dans la région où vous vous trouvez. Si vous l’appelez, votre médecin pourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagation de virus et d’autres agents infectieux.

    • Informez-vous constamment pour savoir quelles sont les villes ou les zones où la COVID-19 se propage à grande échelle. Si possible, évitez de voyager, en particulier si vous êtes âgé ou diabétique ou si vous avez une maladie cardiaque ou pulmonaire.

    Pourquoi ? Le risque de contracter la COVID-19 est plus élevé dans ces régions.

    Mesures de protection pour les personnes qui se trouvent ou qui se sont récemment rendues (au cours des 14 derniers jours) dans des régions où la COVID-19 se propage.

    • Suivez les conseils présentés ci-dessus (Mesures de protection pour tous)
    • Si vous commencez à vous sentir mal et même si vous n’avez que des symptômes bénins (céphalées, légère fièvre (à partir de 37,3 °C) et écoulement nasal modéré), restez chez vous jusqu’à la guérison. Si vous avez absolument besoin que quelqu’un vienne vous ravitailler ou si vous devez sortir, par exemple pour acheter à manger, portez un masque pour éviter d’infecter d’autres personnes.

    Pourquoi ? Éviter d’entrer en contact avec d’autres personnes et de se rendre dans des établissements de santé permettra à ces établissements de fonctionner plus efficacement et vous protègera, ainsi que les autres personnes, de la COVID-19 et d’autres maladies virales.

    • En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consultez un médecin sans tarder, car il peut s’agir d’une infection respiratoire ou d’une autre affection grave. Appelez votre médecin et indiquez-lui si vous avez récemment voyagé ou été en contact avec des voyageurs.

    Pourquoi ? Si vous l’appelez, votre médecin pourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagation de la COVID-19 et d’autres maladies virales.

    Quelle est la probabilité de contracter la COVID-19 ?

    Le risque dépend de l’endroit où vous habitez et, plus précisément, de la présence ou non d’une flambée.

    Pour la plupart des gens, à la plupart des endroits, le risque de contracter la COVID-19 reste faible. Cependant, la propagation d’intensifie désormais dans certaines villes ou régions. Pour les personnes qui y habitent ou s’y rendent, le risque de contracter la COVID-19 est plus élevé. Les gouvernements et les autorités sanitaires prennent des mesures énergiques chaque fois qu’un nouveau cas de COVID-19 est identifié. Respectez les restrictions locales aux voyages, aux déplacements ou aux grands rassemblements. En participant à ces efforts de lutte contre la maladie, vous réduisez le risque de contracter ou de propager la COVID-19.

    Les flambées de COVID-19 peuvent être endiguées et la transmission peut être enrayée, comme on l’a vu en Chine et dans certains autres pays. Malheureusement, de nouvelles flambées apparaissent rapidement. Il est important de connaître la situation là où vous êtes ou là où vous comptez aller. L’OMS publie quotidiennement des bulletins de situation. Vous pouvez les consulter à l’adresse https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/

    La COVID-19 doit-elle m’inquiéter ?

    La COVID-19 est généralement bénigne, en particulier chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle peut aussi être grave : 1 malade sur 5 doit être hospitalisé. Il est donc tout à fait normal de s’inquiéter des conséquences de la flambée de COVID-19 pour soi-même et pour ses proches.

    Il est possible d’apaiser son inquiétude en prenant des mesures pour se protéger et protéger ses proches et son entourage. Tout d’abord, il faut se laver régulièrement et soigneusement les mains et respecter les règles d’hygiène respiratoire. Deuxièmement, il faut se tenir au courant de la situation et suivre les conseils des autorités sanitaires locales, notamment en ce qui concerne les restrictions aux voyages, aux déplacements et aux rassemblements. Pour plus d’informations sur les moyens de se protéger, consulter : https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public. 

    Qui risque d’être atteint d’une forme grave de la maladie ?

    Même si nous devons encore approfondir nos connaissances sur la façon dont la COVID-19 affecte les individus, jusqu’à présent, les personnes âgées et les personnes déjà atteintes d’autres maladies (comme l’hypertension artérielle, les maladies pulmonaires, le cancer, le diabète ou les cardiopathies) semblent être gravement atteintes plus souvent que les autres.

    Les antibiotiques sont-ils efficaces pour prévenir ou traiter la COVID-19 ?

    Non, les antibiotiques n’agissent pas contre les virus, mais seulement contre les infections bactériennes. La COVID-19 étant due à un virus, les antibiotiques sont inefficaces. Ils ne doivent pas être utilisés comme moyen de prévention ou de traitement de la COVID-19. Ils doivent être utilisés seulement sur prescription médicale pour traiter une infection bactérienne.

    Existe-t-il des médicaments ou des thérapies permettant de prévenir ou de guérir la COVID-19 ?

    Certains remèdes occidentaux, traditionnels ou domestiques peuvent apporter du confort et soulager les symptômes de la COVID-19 mais rien ne prouve que les médicaments actuels permettent de prévenir ou de guérir la maladie. L’OMS ne recommande de prendre aucun médicament, y compris les antibiotiques, en automédication pour prévenir ou guérir la COVID-19. Cependant, plusieurs essais cliniques de médicaments occidentaux ou traditionnels sont en cours. L’OMS fournira des informations actualisées dès que les résultats des essais cliniques seront disponibles.

    La COVID-19 est-elle la même maladie que le SRAS?

    Non, le virus responsable de la COVID-19 et celui à l’origine du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) sont génétiquement liés mais ils sont différents. Le SRAS est plus mortel mais beaucoup moins infectieux que la COVID-19. Il n’y a pas eu de flambée de SRAS dans le monde depuis 2003.

    Dois-je porter un masque pour me protéger ?

    Il ne faut porter un masque que si on présente des symptômes de la COVID-19 (en particulier, la toux) ou si on s’occupe de quelqu’un susceptible d’être atteint de la maladie. Les masques jetables sont à usage unique. Si vous portez un masque alors que vous n’êtes pas malade ou que vous ne vous occupez pas de quelqu’un qui est malade, c’est du gaspillage. Comme il y a une pénurie mondiale de masques, l’OMS conseille de les utiliser avec parcimonie.

    L’OMS recommande de faire un usage rationnel des masques médicaux afin d’éviter le gaspillage de ressources précieuses et l’utilisation abusive (voir Conseils relatifs au port du masque).

    La meilleure façon de se protéger et de protéger les autres contre la COVID-19 est de se laver fréquemment les mains, de se couvrir la bouche avec le pli du coude ou avec un mouchoir et de se tenir à une distance d’au moins un mètre de toute personne qui tousse ou qui éternue. Pour plus d’informations, consulter les mesures de protection de base contre le nouveau coronavirus.

    Comment mettre, utiliser, enlever et éliminer un masque ?

    1. Ne pas oublier que seuls les agents de santé, les personnes qui s’occupent de malades et les personnes qui présentent des symptômes respiratoires (fièvre et toux) doivent porter un masque.

    2. Avant de mettre un masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

    3. Vérifier que le masque n’est ni déchiré ni troué.

    4. Orienter le masque dans le bon sens (bande métallique vers le haut).

    5. Vérifier que la face colorée du masque est placée vers l’extérieur.

    6. Placer le masque sur le visage. Pincer la bande métallique ou le bord dur du masque afin qu’il épouse la forme du nez. 

    7. Tirer le bas du masque pour recouvrir la bouche et le menton.

    8. Après usage, retirer le masque, enlever les élastiques de derrière les oreilles tout en éloignant le masque du visage et des vêtements afin d’éviter de toucher des parties du masque éventuellement contaminées.

    9. Jeter le masque dans une poubelle fermée immédiatement après usage.

    10. Après avoir touché ou jeté le masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon si elles sont visiblement souillées.

    Combien de temps dure la période d’incubation de la COVID-19 ?

    La période d’incubation est le temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des symptômes de la maladie. On estime actuellement que la période d’incubation de la COIVD-19 dure de 1 à 14 jours et le plus souvent autour de cinq jours. Ces estimations seront actualisées à mesure que de nouvelles données seront disponibles.

    Les êtres humains peuvent-ils contracter la COVID-19 à partir d’une source animale ?

    Les coronavirus sont une grande famille de virus couramment présents chez les chauves-souris et chez d’autres animaux. Occasionnellement ces virus infectent des êtres humains qui peuvent à leur tour propager l’infection. Ainsi, le SARS-CoV est associé aux civettes tandis que le MERS-CoV est transmis par les dromadaires. Les sources animales éventuelles de la COVID-19 n’ont pas encore été confirmées.

    Pour se protéger, par exemple lorsque l’on va sur des marchés d’animaux vivants, il faut éviter le contact direct avec les animaux et les surfaces en contact avec les animaux et toujours respecter les règles relatives à la sécurité sanitaire des aliments. Il faut manipuler la viande crue, le lait et les abats avec précaution pour éviter de contaminer les aliments qui ne sont pas destinés à être cuits et il faut s’abstenir de consommer des produits d’origine animale crus ou mal cuits.

    Mon animal domestique peut-il me transmettre la COVID-19 ?

    Il y a eu un cas d’infection chez un chien à Hong Kong mais, à ce jour, rien ne prouve que les animaux de compagnie, tels que les chiens ou les chats, peuvent transmettre la COVID-19. La maladie se transmet principalement par les gouttelettes expulsées par les personnes infectées quand elles toussent, éternuent ou parlent. Pour vous protéger, lavez-vous les mains fréquemment et soigneusement.

    L’OMS continue à suivre les derniers travaux de recherche sur ce sujet et d’autres questions relatives à la COVID-19 et publiera des informations actualisées à mesure que de nouvelles données seront disponibles.

    Combien de temps le virus peut-il survivre sur les surfaces ?

    On ne sait pas avec certitude combien de temps le virus responsable de la COVID-19 survit sur les surfaces mais il semble qu’il se comporte comme les autres coronavirus. Les études (et les informations préliminaires sur la COVID-19) tendent à montrer que les coronavirus peuvent persister sur les surfaces quelques heures à plusieurs jours. Ceci peut dépendre de différents paramètres (p. ex. le type de surface, la température ou l’humidité ambiante).   

    Si vous pensez qu’une surface peut être infectée, nettoyez-la avec un désinfectant ordinaire pour tuer le virus, vous protéger et protéger les autres. Lavez-vous les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Évitez de vous toucher les yeux, la bouche ou le nez.

    Est-il sans danger de recevoir un colis d’une région où la COVID-19 a été signalée ?

    Oui. La probabilité qu’une personne infectée contamine des marchandises est faible, tout comme le risque de contracter le virus responsable de la COVID-19 par contact avec un colis qui a été déplacé, qui a voyagé et qui a été exposé à différentes conditions et températures.

    Y a-t-il des choses à ne pas faire ?

    Les mesures ci-après NE SONT PAS efficaces contre la COVID-19 et peuvent même être dangereuses :

    • Fumer
    • Porter plusieurs masques à la fois
    • Prendre des antibiotiques (Voir « Existe-t-il des médicaments ou des thérapies permettant de prévenir ou de guérir la COVID-19 ? »).

    En tout état de cause, en cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consulter un médecin sans tarder afin de limiter le risque de voir l’infection s’aggraver et lui indiquer si vous avez effectué des voyages récemment.

  • Tout savoir sur le Coronavirus: risques de mutation, mode de contagion, prévention

    L'Organisation mondiale de la santé a corrigé son évaluation du virus apparu en Chine et jusque-là pas considéré comme étant une "urgence de santé publique de portée internationale".

    L'OMS qualifie à présent la menace d'"élevée" à l'international et non plus de "modérée", admettant avoir fait une "erreur de formulation" dans ses précédents rapports.

    Elle avait auparavant annoncé que le risque était "très élevé en Chine, élevé au niveau régional et modéré au niveau international".

    L'organisation précise qu'il ne s'agit pas d'une réévaluation.

    "Cela ne veut absolument pas dire que nous avons changé notre évaluation du risque, mais cette erreur s'est glissée" dans les rapports de situation, a expliqué une porte-parole de l'OMS.

    L'OMS a rendu publics six rapports de situation depuis le début de la crise.

    La décision de l'OMS intervient à un moment où la Chine fait remarquer que le nouveau virus découvert peut être amené à muter, de quoi inquiéter la communauté scientifique puisque le virus se transmet par voie respiratoire.

    Au cours du week-end, le nombre de personnes infectées par un nouveau virus en Chine a triplé.

    Le vice-ministre de la commission nationale de la Santé, Li Bin, précise que le virus avait été diagnostiqué auprès de 440 patients, alourdissant un précédent décompte d'environ 300 cas.

    La Chine table sur des mesures de prévention pour contrer le virus. Il s'agit notamment de la ventilation et de la désinfection dans les aéroports, les gares et les centres commerciaux.

     

    «Il s'agissait d'une erreur de formulation dans les rapports de situation des 23, 24 et 25 janvier et nous l'avons corrigée», a expliqué à l'AFP une porte-parole de l'organisation. Cette correction ne change pas le fait que l'OMS ne considère pas que l'épidémie constitue une «urgence de santé publique de portée internationale». L'OMS n'a jusqu'ici utilisé ce terme que pour de rares cas d'épidémies requérant une réaction mondiale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l'Afrique de l'Ouest de 2014 à 2016 et la République démocratique du Congo depuis 2018.

     

    Faisant partie de la famille des coronavirus (comme le Sras), le virus 2019-nCoV provoque des symptômes grippaux chez les personnes contaminées, pouvant aller jusqu'à des syndromes respiratoires sévères. Il a provoqué la mort d'au moins 81 personnes et infecté plus de 2.700 autres en Chine depuis son apparition fin décembre, avant de se répandre jusqu'en Europe et aux Etats-Unis. À l'époque du Sras (2002-2003), l'OMS avait vivement critiqué Pékin pour avoir tardé à donner l'alerte et tenté de dissimuler l'ampleur de l'épidémie. L'Organisation mondiale de la santé a elle aussi été vivement critiquée ces dernières années. Jugée trop alarmiste pendant l'épidémie du virus H1N1 en 2009, elle avait par la suite été accusée, au moment de la terrible épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest (2014), de ne pas avoir mesuré l'ampleur de la crise avant qu'elle ne s'amplifie.

     

     

     

     

     

  • Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA 2018

    Chers tous, le dépistage du VIH donne aux personnes les connaissances nécessaires pour choisir les meilleures options de traitement et méthodes de prévention. Connaitre son statut sérologique; connaitre sa charge virale constituent le chemin royal de l'éradication du sida. Il est donc primordial que chacun de nous s'engage réellement. Un défi majeur : les objectifs 90-90-90: 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique; 90% des personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement ;90% des personnes vivant avec le VIH ont une charge virale supprimée.

    Peut-on les atteindre d'ici 2020?

    Oui et à une seule condition: chacun de nous doit connaitre son statut sérologique!  Chacun de nous doit connaitre sa charge virale! Chaque Etat doit faciliter le dépistage VIH à chaque citoyen qui le désire.

    Merci à tous ceux qui se battent tous les jours que Dieu fait pour éradiquer ce mal qui gangraine le monde.

     

  • Le test de dépistage VIH

    Pourquoi faire un test de dépistage du VIH ?

    Le besoin de faire un test peut se manifester à différents moments de votre vie:

    * suite à une prise de risque (rapport sexuel non protégé, déchirement du préservatif, partage d’une seringue ou d ‘un matériel infecté) ;

    * quand on souhaite savoir où on en est par rapport au VIH, faire le point: par exemple par ce qu’on est en couple stable et qu’on souhaite ne plus devoir utiliser de préservatif;

    * lorsqu’on a besoin de se rassurer;

    * lorsqu’une grossesse est envisagée.

    Parfois, c’est le médecin lui-même qui peut vous conseiller de faire un test. C’est souvent le cas pour les femmes enceintes ou juste avant une opération chirurgicale.

    Quand faire le test ?

    La plupart des tests proposés sont de 4ème génération et permettent de détecter la présence du virus avec certitude 6 semaines après la prise de risque. Dans certains cas, le test peut déjà être fait 3 semaines après la prise de risque, mais son degré de certitude est moindre et vous devrez le refaire 6 semaines après la prise de risque pour être certain(e) du résultat.

    Pour les tests de 3ème génération, comme les autotests, le délai à respecter est de 3 mois après la prise de risque.

    N’hésitez pas à demander quel type de test vous avez fait ! Pour ces tests, il faut attendre plus ou moins une semaine pour avoir le résultat. Le médecin vous communique le résultat, qu’il soit positif ou négatif, lors d’une consultation et non, par téléphone, e-mail ou texto. Le dépistage ne peut être fait qu’à la demande de la personne elle-même, ou avec son accord. Il s’agit d’un acte médical confidentiel, protégé par le secret professionnel.

    Pendant cette période d’incertitude (6 semaines ou 3 mois selon le type de test), il est important de se protéger et de protéger son ou sa partenaire car, il est possible d’être porteur/ porteuse du virus et il y a donc un risque de le transmettre. Ce risque est d’autant plus important que, durant cette période (juste après la contamination), la réplication virale est très intense et le porteur/la porteuse du virus est très contaminant(e).

    Et le dépistage rapide ?

    Il existe à présent des tests de dépistage du VIH à résultats rapides, on les appelle tests rapides d’orientation de diagnostique (TROD). Ils ont
    l’avantage de donner un résultat après quelques minutes. Ces tests se font en prélevant un peu de sang au bout du doigt.

    Pour avoir un résultat fiable, un délai de 3 mois doit s’être écoulé après la dernière prise de risque. Parfois, le test est déjà réactif quelques semaines après la prise de risque.

    Si le résultat est réactif, il doit être confirmé par un test de dépistage classique (par prise de sang).

    Si le résultat est non réactif, celui-ci est fiable (si les conditions de réalisation du test ont été respectées).

  • Charge virale

    Qu’est-ce que le test de la charge virale ?

    Non seulement il est utile de connaître l’état de votre système immunitaire par le test de CD4 ; mais il est également utile d’évaluer la quantité de VIH que vous avez dans votre corps.

    Rappelez-vous que la seule activité du virus consiste à faire des copies de lui-même. Le test de la charge virale permet, par une prise de sang, d’évaluer la quantité de virus par millilitre de sang. Ces résultats indiquent donc si le virus est très actif dans sa reproduction (charge virale élevée) ou bien s’il est moins actif (charge virale plus basse).

    Les résultats de la charge virale permettent, entre autres, d’évaluer la vitesse de progression de l’infection. En résumé, plus une charge virale est haute, plus la progression devrait être rapide et plus la charge virale est basse, plus la progression devrait être lente. De plus, le test de la charge virale permet également de mesurer l’efficacité des traitements.

    Les résultats de la charge virale peuvent varier énormément d’une personne à l’autre, et même d’un moment à l’autre chez une même personne. Les résultats peuvent être très variables, allant de 50 à plus de 1 million de copies du virus par millilitre de sang. Plus une charge virale est élevée, plus il y a des virus actifs qui se reproduisent et plus il y a de risques que rapidement votre système immunitaire s’affaiblisse.

    Qu’est-ce qui est plus dangereux ?

    Lorsque qu’une personne a une charge virale de plus de 100 000 copies par millilitre de sang, le virus est considéré très actif, c’est-à-dire qu’il se multiplie plus vite et qu’il risque ainsi de détruire plus rapidement le système immunitaire.

     

    Qu’est-ce que la charge virale indétectable ?

    Une charge virale indétectable signifie que vous avez une très faible quantité de virus dans votre sang. Les appareils en laboratoire n’arrivent à détecter le virus que lorsqu’il y a plus de 40 copies de virus par millilitre de sang. Donc, lorsque votre résultat est indétectable cela signifie qu’il y a tellement peu de virus dans votre sang que les instruments de laboratoire sont incapables de les détecter.

     

    Qu’est-ce que le test des CD4 ?

    Pour rappel, le VIH est un virus. L’objectif d’un virus est de se reproduire (se multiplier); pour ce faire, il doit absolument utiliser une cellule du corps humain. Par exemple, le virus de la grippe s’associe à des cellules au niveau des poumons. Dans le cas du VIH, celui-ci utilise des cellules du système immunitaire appelées cellules CD4. Le rôle des cellules CD4 est de coordonner le système immunitaire. En utilisant ces cellules, le VIH diminue le nombre de CD4 et cause donc un affaiblissement du système immunitaire.

    Il est possible de calculer le nombre de CD4 que vous avez par une prise de sang. Ce test s’appelle « décompte des CD4 » ou plus simplement « test des CD4 ». Une personne ayant un système immunitaire avec un nombre de CD4 de plus de 500 est considérée comme possédant un système immunitaire en bon état. Plus l’infection au VIH avance, plus le nombre de CD4 diminue (sauf si la personne prend des médicaments).

     

    Qu’est-ce qui est dangereux ?

    Un nombre de 200 CD4 et moins est considéré comme étant un niveau plus à risque parce qu’à ce moment une personne a un système immunitaire moins apte à se défendre contre diverses infections et maladies.

    Le « test des CD4 » est l’un des moyens d’évaluer l’état de votre système immunitaire. Votre médecin vous fera passer régulièrement ce test (environ aux 3 mois).

    Il n’y a pas uniquement le nombre en chiffres (par exemple 250 CD4) comme manière de mesurer la quantité de CD4. Le médecin utilise également d’autres moyens comme le pourcentage (%) de CD4 ainsi que le « ratio ». Ces deux mesures permettent également d’évaluer l’état de votre système immunitaire. Vous pouvez demander à votre médecin qu’il vous donne les résultats de votre pourcentage de CD4 ainsi que votre ratio et qu’il vous explique plus en détails la signification de ces résultats.

     

  • Nouvelles stratégies du CILSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida au Togo à partir de janvier 2019

    Dans le souci d'accompagner le Togo dans l'atteindre de l'objectif 90-90-90 de l'ONUSIDA et pour le bien être sanitaire des populations , CILSIDA prévoit lancer à partir de janvier 2019, de nouvelles stratégies qui vont:

    - impliquer effectivement les hommes dans tous les aspects liés au VIH/SIDA,

    - renforcer le système d'information sur la santé au Togo

    - prendre en compte les produits contraceptifs dans la gratuité des soins du post-partum et des soins après avortement

    - mobiliser les femmes et les filles en âge de procréer pour la consultation prénatale

    CILSIDA est engagé à apporter sa contribution pour la santé équitable des populations

     

  • Les pays africains augmentent leurs Contributions au Fonds mondial

    GENÈVE - Les pays africains ont renforcé leurs investissements dans le Fonds mondial, tandis que les partenaires de la santé internationale cherchent à mobiliser toutes les sources de financement pour en finir avec les épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme, et mettre en place des systèmes résistants et pérennes pour la santé.
    L'Afrique du Sud, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Kenya, la Namibie, le Nigeria, le Sénégal, le Togo et Zimbabwe ont chacun apporté une contribution à la cinquième reconstitution des ressources du Fonds mondial que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a accueillie à Montréal, les 16 et 17 septembre. Globalement, la conférence a reçu des promesses de dons d'une valeur de plus de 12,9 milliards de dollars de la part de partenaires du monde entier.
    Les promesses faites par les pays africains au Fonds mondial s'inscrivent dans la logique d'une hausse nettement plus importante des investissements nationaux qu'ils réalisent dans la santé - soit 10,9 milliards de dollars US engagés pour la période 2015/2017. C'est la première fois que le financement national alloué à la santé en Afrique dépasse le financement extérieur.
    Les promesses de dons en faveur du Fonds mondial témoignent d'un engagement qui va au-delà de chaque pays en particulier et relèvent d'une approche mondiale visant à en finir avec les épidémies.
    Au moment d'annoncer la toute première contribution de son pays au Fonds mondial, un million de dollars US, le Président du Togo Faure Gnassingbé a indiqué que son pays allait assumer sa part de responsabilité dans le combat mené contre les épidémies, afin d'en finir pour de bon avec elles.
    « Dans un monde interconnecté et interdépendant, les maladies ne connaissent aucune frontière », a déclaré le Président du Sénégal Macky Sall, avant d'ajouter « Il faut un nouvel élan pour continuer à soutenir les pays touchés par les maladies. Ces pays doivent également investir davantage dans le secteur de la santé afin que nous puissions en finir avec ces maladies pour de bon. »
    Le Président Alassane Ouattara de Côte d'Ivoire a, lui aussi, promis un million de dollars US au Fonds mondial et a évoqué l'importance d'un centrage des investissements dans des programmes qui visent tout particulièrement corriger les répercussions que les femmes et les filles subissent de façon disproportionnées.
    En annonçant une promesse de 5 millions de dollars US juste avant la Conférence de reconstitution des ressources, le Président Uhuru Kenyatta du Kenya a déclaré que son pays apportait une contribution financière en signe de solidarité et de responsabilité partagée dans le combat mené contre les maladies.
    « Ces fonds, qui seront investis dans la prévention et le traitement des maladies et dans la mise en place de systèmes de santé, sauveront des vies et donneront naissance à des communautés prospères et plus ouvertes sur le monde », a précisé le Président Kenyatta.
    Pour Mark Dybul, le Directeur exécutif du Fonds mondial, l'augmentation des investissements dans la santé de la part des pays africains contribue à donner un formidable élan à la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, qui comptent parmi les maladies les plus dévastatrices en Afrique.
    « Les dirigeants africains ont fait de l'investissement dans la santé une de leurs priorités premières », a déclaré M. Dybul. « Ce sont des partenaires solides du mouvement international qui est résolu à étendre à chaque personne l'accès aux services de santé sans que quiconque soit laissé de côté. »
    La Conférence de reconstitution des ressources a permis de lever près d'un milliard de dollars de plus que la précédente, en 2013, et a compté sur la participation de dirigeants de pays du monde entier, dont les chefs d'État du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et du Togo, ou encore les premiers ministres du Mali et de la Guinée.
    La somme récoltée permettra de sauver 8 millions de vies, de prévenir 300 millions de nouvelles infections et de contribuer à la mise en place de systèmes résistants et pérennes pour la santé. Pourtant, cette conférence ne marque que le début d'un cycle de reconstitution des ressources de trois ans et le Fonds mondial s'attèlera activement à obtenir d'autres contributions dans les mois et les années à venir, en s'appuyant sur le plaidoyer dynamique de la société civile et de partenaires du monde entier.

  • Les besoins en planification familiale chez les adolescent(e)s du Togo

    Au Togo comme dans le monde entier, les jeunes font pourtant partie des groupes les plus à risque en termes de non-satisfaction des besoins en planification familiale.Ils sont sexuellement actifs et souhaitent éviter les grossesses, mais n’utilisent pas de moyens modernes de contraception. La situation reste alarmante au Togo quant- à ce qui concerne la SSR/PF en faveur des adolescents et jeunes.